Liberté Egalité Roulez, Montlhéry revit enfin !
Samedi 29 Mai s’est tenu sur l’Autodrome de Linas Montlhery l’édition 2021 du festival dédié à l’automobile française : Liberté Egalité Roulez.
Un grand merci à l’UTAC CERAM de se décarcasser pour organiser de tels événements… car mine de rien, ces derniers mois, la liberté de rouler à été sérieusement entraver par un satané virus. Mais en plus, hasard du calendrier, 3 jours plus tard (le 1er juin), entraient en vigueur les ZFE qui bannissent d’une partie de la région parisienne la plupart des voitures qui étaient venues assurer le spectacle.
Mais rassurez-vous, malgré ces politiques anti-voitures, malgré les mesures sanitaires qui ont obligé l’évènement à se tenir à huis-clos, les participants ont tout de même pu assurer le show sous un soleil (enfin) au rendez-vous.
J’avoue que j’ai été très agréablement surpris par l’intensité du spectacle. Car les participants n’ont clairement pas ménagé leurs montures, et ça ne lambinait vraiment pas sur la piste. En particulier les 3èmes et 4èmes plateaux (respectivement les Modernes Sportives et les Youngtimers) qui n’avaient clairement pas peur de brûler de la gomme.
Voir ces berlinettes, ces Simca, ou ces plus récentes GTI ou Renault RS montre que même si en France on a rarement fait des voitures avec des grosses cylindrées, on a tout de même fait un paquet de bonnes sportives.
Et ce ne sont pas les récentes Alpine A110 (venues en masse, aux côtés de leurs illustres ancêtres, faire honneur au plateau 2, « Alpine Légende Univers ») qui me donneront tort !
Mais le spectacle n’était pas uniquement sur la piste, pour fêter les 20 ans du Renault Avantime, près d’une centaine de Coupé-Space avaient fait le déplacement (accessoirement, ce gros véhicule était moins ridicule sur la piste qu’on aurait pu s’y attendre).
Une autre centaine de véhicules avaient aussi fait le déplacement pour fêter un autre anniversaire : les 25 ans de la Peugeot 406 Coupé.
Et, plutôt qu’avec un gâteau, c’est avec la version silhouette qu’on a fêté ça :
Le PRV poussé à 300 chevaux, monté sur un châssis tubulaire pour une voiture de 950 Kg à vide, pour le coup, ça chante plutôt bien et ça avance sérieusement.
Texte et photos Loic Pontani
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